mardi 6 juillet 2010

C'est la fête à la grenouille!

Salut la gang !

Ça l’air que vous suez de toutes les craques de votre corps au Québec ? Ici, c’est pas la canicule mais de toute façon depuis l’aventure de Moreton Island, on prend ça cool, cool pas mal. On se promène en Mazda 6 sur des routes en asphalte en roulant du mauvais bord. Ça c’est la vie !

On profite de la maison pour faire un peu de cocooning. On va à la bibliothèque municipale puis au cinéma voir Histoire de jouets 3 : brillant. D’ailleurs, c’était la première expérience du grand écran pour Marine. En la bourrant de bonbons pis de pop-corn, ça super bien été. Le lendemain, Caroline est allé se faire coiffer + teindre la tignasse. D’après ce que j’en ai compris, l’expérience était satisfaite jusqu’au moment où la facture est arrivée. Elle a alors saisi le téléphone pour m’appeler. Extrait de la discussion :

Caro : François, tu sais pas comment y me chargent pour ma coupe ?

François : Ben non ! combien ?

Caro : À peut prêt cinq fois le prix de chez nous ?

François : Caltor ! t’es tu allé te faire coiffer sur les Champs-Élysées à Paris ? À ce prix là, y te posent-tu des nouveaux seins ?

Alors que Caro se faisait arranger la coiffe, ben moi, j’ai décidé de m’organiser la face. Marine est enrhumée ces temps-ci alors, elle se réveille à toutes les nuits et viens nous trouver dans notre lit. En revenant de sa chambre dans un état de somnambulisme avancé, je me garoche (au sens littéraire du terme) dans mon lit : je me pette la face contre la tête du lit. Étant donné ma physionomie faciale, dans ce genre de situation, c’est généralement mon front qui écope (interdit de rire ici). Par contre là, c’est le nez qui a mangé le coup. Résultat, on dirait que Zoro est passé et m’a laissé sa marque drette sur le nez. Ça vous laisse un petit apperçu de ce qui reste de ma face (ci-contre)... Avec Marine qui s’est ouvert la lèvre la semaine dernière, aiye aiye aiye ! On aurait pu intituler la chronique les éclopés, partie deux. Dans une autre vie (disons, chez-nous) j’aurais eu besoin de points pour arranger ça. Mais notre budget « esthétique » avait été flambé par Caro alors, je serai la bête et elle, la belle…..

Nous avons aussi été visité, la Galerie of Modern Art de Brisbane pour voir les œuvres magnifiques de Ron Mueck. Je ne sais pas si vous connaissez cet artiste ? C’est un sculpteur d’origine Australienne qui fabrique des œuvres hyperréalistes mais complètement disproportionnées. Croyez-moi, ça sort vraiment de l’ordinaire. J’ai fais exprès pour photographier des gens à côtés (vous reconnaîtrez peu-être quelques Brisbanais) pour montrer un peu mieux l’effet des proportions. Impressionnant non ? Même Marine a apprécié. Elle essayait de s’approcher des sculptures en franchissant la bande de tape au plancher (c’est là qu’on est supposé arrêter !).





Comme il faut ben continuer à vous faire découvrir l’Australie, nous avons aussi exploré à nouveau les environs. Le parc national de Spingbrook. Après avoir roulé environ 1h30 sur la Gold Coast, nous avons tourné en direction de ce parc. Chemin en montagne, sinueux comme un manège pour nous rendre au point le plus élevé du parc annoncé comme «The ultimate best view». Yé ! Pour profiter ce cette promesse de vue à couper le souffle, il faut auparavant marcher dans un sentier où on croise un groupe de japonais en voyage organisé, aussi avides que nous d’admirer le paysage. Un frisson nous parcours l’échine lorsqu’enfin nous apercevons la barrière du belvédère, ce que notre regard perçoit alors, nous scie en deux, Admirez vous-même…



Caltor ! De la brume, rien que de la brume. Pas juste de la brume, DE LA PURÉE DE POIS !!! Tout ce trajet pour contempler un nuage de brume. !!! On part à rire avec nos amis asiatiques.



On est alors descendu un peu plus bas de la montagne pour piqueniquer et là, on a été capable de voir un peu l’horizon. Comme vous pouvez le constater, c’était effectivement quelque peu nuageux. Au loin, on aperçoit quand même «Surfers’ Paradise».



Pour se consoler, on a emprunté un sentier pédestre et marché un bon 4 km dans un chemin magnifique, parsemé de chutes superbes en pleine forêt tropicale. Les gars ont adoré et Marine nous a étonné de marcher tout le trajet. Ces forêts (Rain forest) sont uniques au monde, il n’en existe plus des tonnes. On y retrouve des arbres immenses, des végétaux particuliers et des espèces d’oiseaux incroyables. À ce propos, depuis notre arrivée en Australie, on cherche un oiseau qui n’arrête pas de rire de nous. On a l’impression qu’il nous suit partout et qu’il est toujours crampé quand il nous voit. Nous l’avons finalement identifié, c’est le Kookaburra (voir ci-contre). Un genre de gros martin pêcheur dont le chant (ou plutôt le rire) est mythique dans la culture aborigène. Parlant de culture aborigène, on revenant à la voiture, qu’est-ce qu’on croise tu pas ? (Wow ! belle phrase hein ?) Ben oui, un panneau de traduction aborigène. Voyez plutôt…



C’est certain que leur lexique n’est pas aussi complet que le mien mais, c’est quand même un bel effort. Je vais leur proposer mes talents de traducteur pour les aider un peu, les pauvres…

Grand départ pour Noosa dans quelques jours (vous vous souvenez surement de la plantureuse déesse aborigène) Comme on dit dans ma langue d’adoption « Lacoucarachawoonda » qui signifie « j’me sauve comme une coquerelle australienne » (si vous êtes fins, j’vous conterez un jour ma bataille épique avec une coquerelle australienne un soir de mai) Bye.

4 commentaires:

  1. à chacun son style de chronique: celle-là fut ma favorite!!! François, je te jure qu'en revenant à Québec, je vais me payer en te "cr...." mon point dans la face de suisse!!! Ta mésaventure avec la partie de ton corps prédominant (je ne pense pas croche là François)me fait penser au baptème à Julien!! Te souviens-tu? J'étais Ruth chez Nadia à Pintendre et je m'étais littéralement fait décapiter par la poutre dans le sous-sol en allant pisser la nuit. Le baptême à Juju était le lendemain. Sur toutes les photos, j'ai un rictus de douleur pi une grosse poire asiatique dans le front.
    En parlant de style....Caro! J'espère au moins que ta coiffure te plait! Autant que si elle avait été fait par les gros sourcils d'à côté de mon commerce? Ou genre Pierre le coiffeur? Tabarnach, y'a ti quelque chose en Australie qui a un prix normal? Genre les retailles d'osties? Ou les langue de porc dans le vinaigre? Cherchez, je suis certaine qu'il y a de l'espoir. Imagine l'argent qu'il faudrait à Mylène pour se faire épiler la zone agricole!!!!!
    Je vous aime! C'est tellement beau les forêts pluvieuses. Mais moi, j'aime mieux quand c'est sec!! je suis plus désert, et beaucoup moins tarentule....
    Martout qui n'attend que l'autre chronique!!

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  2. Salut les amis! Encore un beau blog et de fantastiques photos! Quel coup d'oeil malgré la brume!!! En passant, petite question spring spring : Les supers sculpures sont faites en quoi! Elles sont d'un réalisme surprenant.

    Je suis allée chercher votre filleule hier après 2 semaines au camps... je vous raconte ça lors de notre prochain rendez-vous skype. Pis en passant, je n'ai pas oublié ma grosse face, je magasine ça en fin de semaine. ET OUI, ON SUS DE PARTOUT!!! Vous rappelez-vous de l'expression favorite de Big dans ce temps-là???

    J'vous aime!

    Elise

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  3. Salut la bête... on voudrait bien une photo de la belle aussi surtout si elle a une tête à prix d'or!!!!! Caro tu dois t'ennuyer de Linda....et si je comprend bien tu vas revenir avec les cheveux longs si le budget de l'année a été flambée en une fois!!!!!
    Magnifiques photos encore une fois et Francesco tu écris de mieux en mieux et ton humour j'adore!
    gros bisous et vive la clim!!!!!
    Karinette

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  4. Salut les grands voyageurs,
    Elle est trop drole la vue dans la brume... Il nous est arrivé une chose semblable la semaine dernière. Nous étions aux Îles de la Madeleine et on a voulu aller sur la butte du vent ou on est supposé avoir une vue magnifique sur tout l'Archipel... mais il y avait un brouiilard à couper au couteau la journée ou on passait par là... la différence (outre le fait que ça n'était pas en Australie... ni à une hauteur vertigineuse dans les montagnes) est qu'on n'est pas monté en haut parce qu'à mi chemin on voyait ben qu'on voyait rien!
    C'est vrai que sur la photo on dirait que tu ne t'es pas manqué! Et ton lexique Aborig`ne est bien plus inspirant!
    Nathalie

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