mardi 29 juin 2010

Winter School Holiday

Bonjour amis lecteurs !

Excusez-nous pour le silence radio. Il semble que notre chronique ait manqué à plusieurs. Qu’est ce que vous voulez. Pour écrire des aventures, il faut en vivre. C’est ce qu’on était parti faire. Ça fait que, attachez votre calotte des Expos, on part sur le well…

D’abord, vous dire que les boys ont terminé leur étape avec des mentions honorables. Leur apprentissage de l’anglais est conforme aux attentes et même au-delà dans le cas de Julien. C’est sur cette note très positive que débute le « winter school Holiday ». Deux belles semaines de vacances pour eux, Youpiiiii !

Samedi soir, 26 juin, nous avons fêté la St-Jean Baptiste avec une gang de valeureux Québécois. Nous avons eu beaucoup de plaisir à déguster cretons, tourtière du lac St-Jean (pas aussi bonne que celle de Claudette), pâté à la viande, Pudding chômeur, grands-pères au sirop d’érable en excellente compagnie. Sylvia, qui organisait tout cela, avait fait les choses en grand. Nous étions en quelque sorte les recrues québécoises puisque la plupart de nos compatriotes étaient accompagnés de conjoint australien et installés dans le Queensland depuis un bon moment. Ça nous a permis de nous faire un petit réseau tant sur la Gold Coast (vers le sud) ou Dominique, une photographe aimerait bien faire quelque chose avec nous que sur la Sunshine Coast (vers le nord) ou Kim, un orthopédiste en exil, nous a promis de nous recevoir la semaine prochaine lors de notre trip à Noosa. Entre les deux (Brisbane même), j’ai rencontré Christian, un gars pas compliqué qui m’a promis de m’amener voir une game de Rugby et jouer au golf.

Le lendemain matin, c’était le début de l’aventure de Moreton Island. Troisième plus grande île de sable au monde. Départ au port de Brisbane à bord d’un traversier. En tout, une heure et demie de bateau pour se rendre à cette île.



Sur place, il est apparemment impossible de se déplacer autrement qu’avec un véhicule tout terrain. À ce propos, Caro a eut une sacrée bonne idée la semaine dernière. Comme notre amie Mary partait pour New York marier sa fille, nous lui avons proposé de louer son 4x4 pour deux jours. Affaire conclue ! nous v’la ti pas sur le Ferry avec notre Honda CRV. Sur le coup, j’nous trouvait en voiture, mais à regarder les 4x4 monstrueux autour de nous, j’me suis ben aperçu qu’on était un nain au pays des Géants. Baaaaahhh ! après tout ! ça doit être des routes de terre battue avec parfois un peu de bouette. Pas de quoi énerver un gars qui conduit dans des tempêtes de neige au Québec tabarouette, erreur…



À la fin de la traversée, je surprends un gars en train de dégonfler mes pneus. «Aye-toi ! quossé tu fais là ?» Y m’explique qu’il travaille pour le traversier et que je dois absolument baisser la pression de mes pneus entre 18 et 20, ça travaille mieux dans le sable. Pis là, y me regarde avec un petit sourire en coin «des voitures comme la tienne, j’en ai dégagé pas mal sur l’île». Rien de rassurant croyez-moi. Avec trois enfants à bord en plus ! On débarque donc du bateau pis on se met à rouler dans le sable sur le bord de la plage. J’sais pas si vous comprenez, on roule pas sur la terre, Caltor, on est sur le sable, BEAUCOUP de sable( voyez Julien sur un pit ci contre). Premier stop, à quelques pieds du bateau, la police arrête tous les véhicules pour nous faire souffler la baloune. C’est pourtant pas la sortie des bars, yé à peine 10h du matin ! Faut croire qui doit y avoir des joyeux lurons sur l’île de Gilligan (le capitaine probablement) ! C’était la première fois que je soufflais dans ce truc. Ça ressemble à une spirométrie. Au moment de repartir, j’étais pas gros dans mes shorts. On a roulé sur le bord de la plage pendant un bout, puis emprunté une track de sable (j’sais pas comment appeler ça autrement) vers notre hôtel. On savait pas mais l’hôtel était juste à droite en sortant dutraversier ! On a suivi le trafic et nous voilà en pleine forêt, dans ce sentier pas très accueillant….Le CRV se débrouille pas si mal, mais comme y’é pas haut sur ses roues, le dessous frotte souvent. Comme tu veux pas perdre ta vitesse car t’a peur de t’enliser, alors, tu frottes, tu frottes. Malheureusement, y’a juste une track, ça fais que si tu croises avec un autre véhicule, y faut qu’un des deux (tu espère l’autre) se tasse dans le mou à côté de la route. Une expérience à la Marc Veillette ! En fait, je dirais que ça ressemble à conduire une Yaris chaussée de pneus quatre saisons dans une bonne bordée de neige ! Quand finalement, on arrive à Tangalooma (qui veut dire « Achète-toi un 4x4 qui a de l’allure » en langage aborigène), on parc le char en se disant plus jamais, puis on lève les yeux pour contempler toute la beauté de la place. Incroooyable !



Le Wild Dolphins’ Resort est établi sur un ancien site de baleiniers, il possède un petit quai sur le bord d’une immense étendue de sable (vous l’aurez deviné) ou se tient une multitude d’activités nautiques. À quelques Km du ressort, des épaves gisent à quelques pieds de la plage. Ces bateaux ont été volontairement coulés sur place, se sont coralisés (j’ai pas mon Larousse pour vérifier) et son devenu un attrait touristique pour les plongeurs, car on y trouve des poissons magnifiques et certaines espèces dangereuses comme le poisson chirurgien aux épines mortelles, le poisson lion aussi très épineux et les méduses bleues (toxiques).





L’attraction principale est cependant, le repas des dauphins. Chaque soir, à 18h, des dauphins sauvages se rendent au bord du quai pour un festin de poisson. Une tradition qui dure depuis maintenant 20 ans. Les dauphins, arrivent et se mettent littéralement en rang et attendent que les touristes à la queue leu-leue viennent leur porter un poisson. Ce fut vraiment une expérience attendrissante de voir cette bête, tout à fait sauvage, à quelques cm de nous, allongées sur le côté. On percevait son système d’echolocation distinctement. On l’aurait ben pogné dans nos bras, mais y faut pas leur toucher. Florent est encore sous le choc. Le dauphin que nous avons nourri s’appelle Echo, il a 17 ans. Il est orphelin et vient se faire nourrir depuis l’âge de 8 mois. Il porte une cicatrice qui le caractérise, résultat d’une morsure de requin dont il a survécu.



Après une bonne nuit de sommeil (à rêver que je conduisais un CRV dans une dune de sable), nous avons décidé de partir explorer l’île, à nos risques et périls. On avait 2 choix qui s’offraient à nous : ou bedon on reste à l’hôtel et on regrette d’être venus avec un si petit camion ou bedon on tente le tout pour le tout et on part à l’aventure : option 2. Nous avons roulé une trentaine de Km dans les tracks de sable de mes rêves avec le toit ouvrant ouvert, la musique dans le piton quand soudain je dis à Caro, « tiens une araignée qui vient de passer à toute vitesse sur le windshield ». Une minute plus tard j’entends un cri. François François arrête le char calvaire y’a une tarentule qui veut rentrer par le toit ouvrant. Caltor ! encore Caro pis sa peur des araignées que je me dis. Ben non, elle a raison y’a vraiment fallu que Florent et moi se battent avec une tarentule (c’est mou en passant) pendant que Caro et Julien faisant la danse de Saint-Guy à côté du char. Caroline est pas tout à fait remise de cette rencontre fortuite. Quand elle m’en parle, elle a les larmes aux yeux…

Rendus à l’extrême nord de l’île, quel décor. Pas possible….Baignade tout-nus pour les enfants dans les eaux apparemment infestées de requins. Inquiétez-vous pas, on est resté sur le bord, mais Julien tripait en titi. Longue marche sur une plage éblouissante.







Au retour, on croise encore la police, encore un alcotest à passer. Une maudite chance qui se vend pas de bières au dépanneur de l’Hôtel !

La journée du départ, nous avons du roulé encore une bonne dizaine de Km pour nous rendre au traversier. Comme on était un peu d’avance (quelques heures), on a fait de la plage. Une fois rendu sur le traversier, un de mes pneus était complètement plat. Caltor, pas une deuxième crevaison en 7 jours ? Une fois le rituel de gonflage de pneu sur le traversier terminé, finalement non, il était juste dégonflé ouf… J’ai demandé un gage à air à Noël.





Bon j’espère que vous en avez assez parce que moi pis Caro, on prend un ptit break d’aventure pour tu suite, so long…

dimanche 20 juin 2010

Dancing Queens'land

Bonjour à tous

Semaine tranquille dans le Queensland

Je me suis demandé toute la semaine de quoi j’allais vous jaser dans ma prochaine chronique. J’allais toujours ben pas vous compter que je suis allé à la piscine municipale mardi avec Marine ou que Caro a pris congé mercredi pour aller à KindyROO faire des pirouettes avec Marine sous la supervision de Barb (vous devriez entendre Marine prononcer son nom) l’éducatrice. Non c’est pas ça que j’avais envie de vous raconter. Non plus qu’on a été faire couper les cheveux de Marine et qu’on dirait qu’ils lui ont mis un bol sur la tête (la tite maudine, est belle pareil !!!)



Samedi soir, nous avions un souper/danse party organisé par la professeure d’ESL (English second langage), Miss Kilpatrick. Une femme resplendissante qui a un soin incroyable de ses ouailles (les enfants de l’étranger à Indoorroopilly State School) dont Julien et Florent font partie. Voyez plus bas la photo des boys avec la prof en question.



Souper de bouffe multiethnique pour lequel Caro avait préparé de délicieuses brochettes de poulet marinées à la Mammy dans le sirop d’érable avec salade de son cru (vinaigrette au sirop d’érable, bien sûr !). Ne vous inquiétez pas, on a récupéré les restes de sirop d’érable en les faisant passer dans une colonne hydrophobe pour se débarrasser de l’huile. Au prix du sirop d’érable ici ! Ben non, c’tune joke !

Peu après notre départ pour se rendre au party, je me rends compte que j’ai oublié ma caméra. Bien sûr, je reviens à la maison, mais j’entre avec un mauvais angle dans l’entrée, j’accroche alors le coin du trottoir et ça fait bang ! Crevaison immédiate.

Caltor ! On va arriver en retard à la fête. J’ouvre le coffre de l’auto pour me rendre compte que nous avons une roue de secours mais pas de cric ou d’outils pour déboulonner la roue. Recaltor ! J’ai une petite pensée pour l’ingénieur en aéronautique qui nous a vendu notre char. Alors, j’men va chez mon voisin que je ne connais pas. Voici un extrait de la discussion.

Moi : Hi ! I’m your new neighbor. I’m sorry to bother you on a Saturday night but I have a flat tire and no tools to repair it.

Voisin : No Tools ?

ReRecaltor ! Comment on appel ça en anglais un jack ? Pis la patente pour viser pis dévisser tes roues, t’appel ça comment hein ?

Moi : I don’t have a jack or anything to unscrew the bolt on the tire !!! Ayoye !

Voisin : I see… let me help you…

Notre voisin s’appelle Lee, aucun lien avec Bruce. Il est malaisien. Après un séjour en Tasmanie, il est venu s’installer à Brisbane avec sa femme et ses trois enfants plus jeunes que les nôtres. Il est très gentil et m’a aidé à changer mon pneu. Faut dire que j’étais un peu rouillé en la matière. La dernière fois que j’ai changé un pneu, c’était sur le Firefly rouge 1988 de Caroline. Manière comme une autre de se faire de nouveaux amis !!

L’épisode en a valu la peine puisque toute la famille a eu un plaisir fou à cette soirée. Miss Kilpatrick avait préparé un spectacle de danse avec les enfants. Marine s’est glissé dans la gang. Elle a passé la soirée sur le stage a se déhancher. La veille au soir, les enfants avaient un autre party de danse à l’école et Marine ne voulait RIEN savoir de danser. Alors, voilà que là, sans crier gare, elle MANGE LA SCÈNE, s’insère dans le show et vole la vedette !! Elle a fait rire l’assistance à chaudes larmes. Ses frères se sont aussi donnés à fond, vous pouvez en juger sur les vidéos plus bas. Julien avait mal partout le lendemain.



Comme nous roulons maintenant sur trois roues, on a décidé de remettre notre voyage au Lamington National Park prévu ce dimanche à une prochaine fois. À la place, on est allé en ville dans un superbe parc, voici quelques photos.





Bon, si je ne savais pas de quoi vous parler à la fin de la dernière semaine, je sais comment m’occuper pour le début de la prochaine et je pense que ça va me couter… un pneu.

Les enfants tombent en vacance vendredi pour 3 semaines !! On a des plans, on vous tient au courant ! Ça commencera par un party de St-Jean samedi avec des québécois et un party Karaoke au labo de Caro (les étudiants qui viennent de finir leur thèse s’organisent un party eux-mêmes….les gens du labo de Caro sont gâtés on dirait !!)

Bye

dimanche 13 juin 2010

Les éclopés

Bonjour, chers lecteurs

Cette semaine fut marquée par des évènements tragiques.
Tout a commencé mercredi soir à la pratique de soccer de Florent. Julien se lançait avec moi au baseball sous l’œil attentif de plusieurs partisans, car ici, le baseball n’est pas à la mode pantoute (ils en ont que pour le rugby !). Des gens qui se lancent au baseball, ce n’est pas très usuel. C’est alors que mon Juju essaie d’attraper la balle la mite fermée. La balle quisse sur la mite et lui r’vole dans l’œil qui se met à enfler sur le coup! Vous auriez du le voir couché à terre se lamenter (cous connaissez le seuil de tolérance à la douleur de Juju!!). Nos admirateurs ont du se dire «tu parles d’un sport de fou ! Vive le rugby ! » Julien a arboré le maquillage au beurre noir à l’œil gauche toute la semaine. En ce moment, y vient de virer au jaune, c’est chic !



L’autre tragédie, je jouais au golf jeudi. Caroline passait la journée avec Marine. En passant, elle suivait à la lettre l’horaire que je lui avais fait (quossé tu veux, elle a perdu le tour un peu, j’étais très hésitant à aller au golf !) quand l’école a téléphoné pour lui dire que Florent avait pris une débarque en faisant une cascade dans les barres de suspension. Il s’est cogné la tête, avait une grosse prune et nous attendait au secrétariat avec un sac de glace sur le front. La secrétaire demande à Caroline de lui faire un petit questionnaire téléphonique.


Caro : Florent as-tu mal à la tête ?
Florent : Oui maman j’ai mal

Caro : As-tu perdu connaissance ?
Florent : Oh oui, au moins 2 minutes (pas vrai pantoute!)

Caro : As-tu vu double ?
Florent : Non maman, j’ai vu quadruple !

Outre une atteinte de la cornée, la quadraplopie est un symptôme qui ne correspond à aucun syndrome neurologique connu. Quand on vous dit qu’on pourrait faire une thèse sur Florent !!! Non mais, y’en met-tu assez à ton goût ? Docteur Maman s’est occupé de lui pendant que Docteur Papa jouait un excellent 42 sur le 9 de retour pour un total de 88. Ca s’en vient mon affaire. En passant, un questionnaire a été passé auprès de 2000 golfeuses sur la planète leur demandant si elles accepteraient de faire l’amour à Tiger Wood même après son histoire d’adultère. Elles ont toutes répondu, plus jamais !

Lorsqu’on a dit à Florent que les jeux vidéos n’étaient pas recommandés après une commotion cérébrale en raison des risques de convulsion, il a mystérieusement guérit d’un seul coup... Samedi, après la game de soccer de Florent, on est allé virer dans les terres (c’est un peu fristounet le long des côtes et les plages ne sont plus surveillées), au Mount Tamborine. Nous avons fait une belle promenade en forêt, c’est vraiment spécial, Florent va vous expliquer.


Un peu plus tard, nous avons visité un vignoble, ou nous avons acheté deux belles bouteilles de vin. On aurait ben couché là mais, comme lundi c’est congé férié alors, c’est bouqué partout. Bonne fête à notre bonne Reine (on est dans une colonie anglaise quand même). Au fait, elle est rendue à quel âge celle-là ! Deux cents ans ?







Une chose qu’on réalise ici, c’est que lorsqu’il y a congé scolaire, il se produit un phénomène migratoire bizarre. Les Australiens quittent leurs chaumières pour aller n’importe où sauf chez eux. C’est booké d’avance partout et les prix montent comme si un crash de la bourse venait de survenir. Alors on en a profité pour aller en ville. Visite du musée des sciences. Très interactif ! Florent a piloté une main robotisée, Julien a appris à ouvrir un coffre-fort (ça peut être utile), Papa a lancé la balle en plein centre d’une cible à 77 milles/l’heure (prêt pour les Capitales l’année prochaine), Marine a essayé d’attraper une balle qu’un ventilateur poussait en l’air (elle était tordue de rire) et Caro a résolu une énigme avec des blocs de bois qu’on devait faire fitter dans un espace impossible, pas pire la mère ! Elle fait dire que Anne aurait été fière qu'elle puisse maintenant paqueter le coffre de l'auto sans perdre d'Espace! Toute la famille a tripé au grand complet.



Caro était un peu déprimé de ne pas avoir beaucoup d’amis encore et de ne pas pouvoir cuisiner comme à la maison (c’est un moyen de détente pour elle). Alors, on a invité Mary à manger du poulet au cari rouge puis nous avons jasé toute la soirée (pendant que les garçons regardaient des films au lit en bouffant des chips et du chocolat), ça lui a fait du bien. Ce lundi, nous sommes allé au Victoria Park pour la première fois, les garçons sont très copains, c’est l’fun de voir ça.

Bon ben, bonne fête de la Reine et à la prochaine…

mercredi 9 juin 2010

Crocodile hunters….

Eh oui, nous sommes au pays des crocodiles. En fin de semaine, nous sommes allés visiter le zoo d’Australie ou plutôt le zoo de Steeve Irwin. Vous savez cette espèce de malade qui jouait avec les serpents venimeux, chassait les crocos, se baignait avec toutes sortes de bêtes dangereuses.
D’ailleurs, il est mort au fond de la mer, tué par une raie en 2006. Depuis cet événement tragique, je me méfie des raies (sauf celle de ma fille sur le bord de la mer). Steeve Irwin est un Queenslander célèbre. Pour se rendre au zoo qui porte son nom, il faut passer par la route qui porte son nom, franchir sa statue et rencontrer les bêtes qu’il a capturées. En chemin, nous nous sommes égarés et avons découvert ce que j’ai baptisé une Ananagnonerie c’est-à-dire un champ d’Ananas. C’est vraiment spécial et à perte de vue (voir photo de Juju). Pis, remarquez la montagne. Faut que je trouve pourquoi ces montagnes ont l’air de pitons dans le décor !!



Vraiment un beau zoo. Les crocos (capturés par feu Steeve lui même) sont énormes, le secteur des Indes est à couper le souffle avec ses éléphants ses tigres et son blé (d’Inde bien sûr!). Constatez par vous même.







Cette semaine, on a eu un problème avec l’auto. Le coffre est resté bloqué. Plus moyen de l’ouvrir. C’est la deuxième fois qu’on a ce problème. Il y a des choses insignifiantes dans la vie comme ça mais un coffre de char pour une famille de cinq c’est mauditement essentiel. Alors, deux avant-midis à St-Anaclet pour ça, caltor ! Ça ben l’air aussi qu’avec la voiture de courtoisie qu’il m’ont prêté l’autre jour, j’ai franchi environ cinq «tolls» (autoroutes à payage) sans m’en rendre compte !!! En tout 22$ ! L’affaire, c’est que comme chez nous, plusieurs autoroutes sont en rénovation avec voies déviées les unes dans les autres etc. Quand tu arrive là dedans avec ton GPS, y capote ! Et qu’est-ce qui arrive quand ton GPS capote ? Ben tu te perds et tu te fais photographier par leurs espèces de machine à ramasser l’fric. À force de chercher ton chemin, ben tu te fais prendre en photo plusieurs fois et la crosse est jouée !!! C’est tu assez fort à ton goût ça ? Et surtout t'as l'air pas mal touriste perdu quand ton vendeur te montre la facture avec ton trajet de tournage en rond !!!

Nouvelle chronique où je remet mon prix orange et mon prix citron. Le prix orange est une distinction, quelque chose de spécial, le prix citron ben vous savez ce que c’est.

Mon prix orange cette semaine est décerné aux multiples parcs de Brisbane avec jeux pour enfants. En plus du SouthBank park dont on vous a parlé abondamment en début de voyage, Marine et moi fréquentons régulièrement le Gyatt park, Le Moore Park (à côté de l’école), le Perrin’s park (mon préféré) et quelques autres. Ces parcs contiennent une variété étonnante de jeux pour les enfants, top qualité ! En plus n’ayant pas d’hiver (au sens propre), pas de neige donc, les jeux sont pas tout rouillés et maganés !! Vraiment, Marine n’en a jamais assez !! Connaissez-vous son ami croco ? En tout cas croco est aux femmes car il a pas voulu me prendre la main.

Mon prix citron ben c’est concernant la bouffe Australienne. Encore là, j’attendais d’avoir cumulé assez d’évidences, voilà, côté bouffe, ils l’ont pas pantoute. Le pain est pas bon, la bière d’ici non plus, le Cheese wizz est blanc, y’a pas de creton pis les desserts sont pas achetables. Samedi soir, on est allé dans un steak house familial avec super menu et aire de jeux, la recette familiale parfaite. Pièces de viande succulentes et bon vin mais la sauce goûte rien. Comme dirais Caro «j’taurais mis une livre de beurre la dedans…» On a quand même déniché des places incroyables. Entre autre, un petit resto à Rosalie avec les meilleurs déjeuners au monde (c'est notre petit coin romantique Caro, Marine et moi) après avoir été porter les enfants à l'école mais y faut pas le dire aux boys.

Ah oui, anecdote, en parlant de beurre !! Julien a reçu une balle de baseball en pleine face et il aura un bel œil au beurre noir demain !! Sa flamme le prendra peut-être en pitié, elle continue à bouder, Ah les filles !!



On s’en reparle, bye !

vendredi 4 juin 2010

Biiiiiiiiiirrrrrrdy !!!!

Eh oui, première game de golf vendredi en sol Autralien. Quel bonheur ! Y manquait plus rien que ça pour que ma vie de BS de luxe soit parfaite. Premier essai, Indooroopilly golf club. Maudit beau club de golf mais je me suis fait revirer de bord car, journée réservée aux membres. Deuxième essai, St-Lucia links, juste à coté. Un peu champs de patates, mais facile d’y jouer et très agréable. J’ai eu un peu de misère avec les distances. Ici, il calcul la distance jusqu’au trou en mètres et non en verges. Au fait, c’est qui l’idiot qui a décidé de calculer ça en verge ??? À part en couture, au golf et peut être dans l’industrie du X, qui utilise la verge comme unité de mesure ?

Comme c’était la première semaine du mois, Marine et moi en avons profité pour dépenser notre chèque de BS. Lundi, le gigolo des Playgroups Australiens a fait de nouvelles victimes. Mardi, on ne savait pas quoi faire alors pourquoi pas aller jouer avec les Kangourous (voir vidéo). Marine a même flatté un Koala.



Mercredi, notre laveuse a lâché. Chu allé faire trois brassés au Lavomat. La dernière fois que j’ai fait ça, j’étais étudiant à l’université sur la rue Myrand près du mont du même nom. Je ne m’ennuyais pas vraiment d’attendre après mon linge. Avec le peu de matériel que nous avons à la maison, on se sent vraiment comme dans une vie d’étudiants !!

Caro a eu des réunions toute la semaine. Ça semble vouloir décoller au travail. Caroline qui a un problème de compatibilité de caractère naturelle avec les physiciens doit maintenant partager leur quotidien ! Ils s’ouvrent peu à peu et un lab meeting mercredi a permis à tout le monde de se rencontrer. Grosse équipe (27 je crois) et plusieurs personnes très très gentilles. Son équipe lui manque beaucoup mais elle va s’adapter, c’est certain !! Lidia, la directrice du labo, se montre disponible et ouverte à toute proposition. Caro devrait lui chanter : On est ben ouvert à vos commentaires si vous payez le cognac !! En passant, Caro a conduit l'auto pour la première fois hier, première poque sur l'aile avant.

À l’école, Julien a avoué son amour à sa nouvelle flamme. Je penses que «I love You» c’était peut être un peu trop fort. Elle a arrêté de lui parler pendant deux jours.




Florent fait des progrès en anglais. Cette semaine, il devait pratiquer les adjectifs en anglais. Alors, dans la liste il y avait LUCKY. Caro lui a demandé « Qu’est-ce-que ça veut dire Lucky ? » et Flo, tout content, lève le bras » Je sais, je sais ce que ça veut dire !!! Ça veut dire céréales ». Comprend ben qu’on est parti à rire, alors qu’est ce qu’il fait Florent, il en remet. « Non non, je l’sais maintenant, ça veut dire Lutin ». On lui a servi un bon bol de Lucky Charm pour le consoler.

Notre meilleur move, ça été d’inscrire Florent au soccer. Il est fier comme un paon. Il a eu sa première pratique mercredi soir. Un autre joueur parle le français, ça aide. Première game des Blue tongues de Taringa (en l’honneur d’un lézard Australien), samedi matin.



Section montée laiteuse :

J’adore l’Australie, les gens sont gentils mais il y a un moment que quelque chose me dérange. J’attendais d’accumuler assez d’évidences, ça y est. Les australiens sont malades ben raide au volant. À première vue, ils ont l’air ben sage sur les autoroutes, ça roule à la limite (ils ont peur des photos radars, c’est clair) mais dans les petites rues, attache ta tuque !!! Ils vont ben trop vite. D’ailleurs, c’est ce qui nous a dissuadé d’acquérir des vélos. Aucun respect pour personne, la loi de la jungle. Pas compliqué pourquoi on voit si peu de cycliste... Si tu es un piéton, c’est pas long non plus que tu comprends. Tu traverses ou t’a d’affaire ou ben t’es mort. L’autre jour en auto, je me suis arrêté et j’ai fait signe à quelqu’un de passer. La panique lui a pris et il s’est mis à me faire des grands signes pour que je laisse faire et que je continue mon chemin. Ils sont définitivement ben domptés leurs piétons ! En auto, même phénomène, personne ne se laisse de chance, j’ai même eu droit à mon premier «finger» Australien. Le gars venait de Toowong, non, probablement plus de Onewong (y’était le seul chinois dans l’auto !!)

À bientôt