mercredi 29 septembre 2010

Nous étions guerriers...


Les school holidays se poursuivent en Australie. Après une première semaine pluvieuse, le beau temps semble de retour pour de bon. On est fou comme des balais. Dimanche dernier, après les Nippers, nous sommes restés sur la plage à Caloundra toute la journée. Avant de partir, on s’était mis une bonne couche de crème solaire. Malgré tout, Florent a brûlé sur les cuisses malgré un graissage avec de la 50 (pas la bière là) et Caroline est revenue la face rouge comme un homard. Nous avons compris pourquoi il faut se méfier de l’astre solaire australien. Pas pour rien qu’il y a des cliniques de dermatologie à tous les coins de rue. Crème solaire 3x par jour. Autrement, le congé des enfants ressemble à promenade en city Cat, baignade, cinéma, Hot dog, crème molle et glissades d’eau. L’été quoi !





Caroline et moi nous sommes tapés un documentaire sur Stephen Hawking. Depuis, nous philosophons sur l’origine de l’univers. Avant de s’endormir, nous comptons les particules élémentaires à la place des moutons, mais ça marche pas vraiment, on fait de l’insomnie.

Avec le réchauffement de la planète Australie, les bibittes commencent aussi à poindre leurs nez. Vous avez surement vu le film «Chéri, j’ai réduit les enfants» ou plutôt son opposé «Chéri j’ai agrandi le bébé» ? On dirait que les bibittes ici sont surdimensionnées. Les sauterelles, les araignées et les chauves-souris (pour ne nommer que ceux-là) sont trois fois grosses comme chez nous. Julien a trouvé sur notre patio cette semaine un énorme lézard à langue bleu, magnifique. Ceci m’amène à vous compter notre lundi soir. Je suis assis tranquillement sur la toilette et je pisse quand soudain, j’entends Caro hurler « François François, viens viiiiite !!!!! » Je reconnais immédiatement ce ton de voix… Il y a une bibitte dans la maison. Pas une urgence pour un urgentologue, alors je fini tranquillement ma besogne avant de me rendre sur la scène du crime. Bien sûr, Caro m’attend encore hystérique et maintenant en colère par surcroit «Ou est-ce que t’étais, y’a une coquerelle à terre, prend un Kleenex pis tue la viiiite… Un Kleenex ? Wooow! À la guerre, il faut s’armer convenablement. Je cherche alors le nécessaire pour me gosser une matraque de fortune (un petit magasine roulé). Pendant ce temps, Eh oui, la vilaine bête disparaît. C’est comme à l’urgence, la plupart du temps, si tu attend un peu, le problème se règle tout seul et en plus pas de sang versé. En voyant l’agresseur quitter, ma blonde me tombe dans la face, «c’est quoi c’te niaisage là ?». Caltor, ça me fait penser aux orthopédistes à l’urgence qui nous engeulent parce qu’un accidenté vient d’arriver avec une fracture du bassin. «ben oui, j’trouvais que t’avais rien à faire, ça fait que chu aller l’chercher dans la rue», crime j’étais toujours ben sur la bol, pis j’écœurais personne.



Devant une telle injustice, je deviens fru et la chicane pogne. C’est alors que dans un élan de colère je lui lance en pleine face «Penses-tu que je vais écraser une coquerelle avec un Kleenex, à la grosseur qu’elles ont, pis à part ça, j’aimes pas ça plus que toi d’écraser les bibittes ça fait que là, on va passer un règlement, tout le monde est responsable d’écraser ses bibittes, JE NE SUIS PLUS L’ÉFOUARREUX DE SERVICE…» Et vlan! dans les dents…

Comme vous le savez, ma blonde n’a pas non plus la langue dans sa poche, elle rétorque «Bon ça y’est, il sort du placard, j’aimerais ça avoir un vrai homme dans cette maison (avec le ton dramatique, proche des larmes)…»

J’ai encore le cœur qui saigne (pis un cœur, c’est assez vasculaire merci).


Depuis, la poussière est tombée et j’ai eu le temps de réfléchir à l’événement. Je sais que l’auditoire du blog est en grande partie féminin. Alors mesdames, j’ai quelque chose à vous dire… QU’AVEZ-VOUS FAIT ? Du chasseur musclé que nous étions, défenseur du foyer, guerrier sans cesse à la quête de nouveaux territoires… vous nous avez ramenés dans la caverne faire des travaux de rénovation, du lavage, du ménage, des devoirs et la cuisine. Après des années d’évolution, nous sommes devenus des mauviettes qui pissent assis… Nous avons perdu notre virilité. QU’AVEZ-VOUS FAIT DE NOUS ????…

PAF !!!! (une bonne claque)



Excusez-moi, je me ressaisis. Bon oui, les school holidays se poursuivent, nous avons rendez-vous avec Manon et Denis (notre couple d’amis Franco-québécois) pour une promenade en Kayak samedi et bien sûr, dimanche à la plage pour les nippers où l’efouarreux de service devrait prendre la même position de la coquerelle ayant mangé un coup de matraque.

Le monde est cruel et les hommes, devenus trop pissous !!!

A+

mercredi 22 septembre 2010

ALERTE À MALIBOULE…

Eh oui! C’était le début des Nippers en fin de semaine sur la plage de Dicky Beach à Caloundra. Pour ce faire, nos gars ont revêtu l’uniforme : le speedo, swim shirt et le casque qui attache. Trop tordant de voir Juju avec les cuisses qui frottent (on l’appelle Luc Senay) dans son speedo et Florent intimidé, voire complètement tétanisé, de se sentir à moitié tout nu (lui qui est SUPER scrupuleux…) durant le speach de bienvenue, car il allait devoir porter le ti-casque et le mini-speedo comme ses 400 petits amis de la mer (j’aurais dû lui donner un rappel de tétanos avant de partir). Heureusement, le fils de sa monitrice, Morgan, l’a pris sous son aile. Il le suit dans les différentes activités et s’occupe de lui. C’est pas mal fin…en fait, une maudite chance qu’il a pris soin de Flo pour la première heure, car il avait très très peur… D’ailleurs, Florent a subi une chirurgie à l’âge de 8 mois et curieusement, 8 ans plus tard, il prétend avoir mal à sa cicatrice lorsqu’il est stressé. Serait-ce un genre d’arthrite? Ou le syndrome Harry Potter?



On nous avait dit que les Nippers, c’était comme des scouts de la mer. Pour avoir animé un groupe de Castor pendant un an, j’peux vous dire, foi de Bouleau Noir, que l’organisation des Nippers n’a rien à voir avec les rencontres dans un sous-sol humide et sale à Breakeyville!! Il y a des bénévoles partout, des sauveteurs à tous les coins de la plage et un zodiac qui patrouille. Les enfants sont divisés en groupe d’âge de 6 à 14 ans. Ils nagent dans la mer, font des courses et des jeux sur la plage, apprennent à faire du surf. Il ont accès à du matériel tout neuf (Il doit y avoir une cinquantaine de belles planches de surf toutes neuves à leur disposition). INCROYABLE…

Pendant que Florent sortait tranquillement de son état catatonique, Julien fut le premier à se mouiller. Pour cette première rencontre, ils devaient réussir ce qu’ils appellent le «beach proficiency». C’est en fait, un test de base en mer et à la course. Il a nagé avec ses compagnons à une distance du large que nous n’aurions jamais permis. Si l’aller a été sans faille, le retour fut plus difficile. Après quelques bonnes gorgées d’eau de mer, c’est le zodiac qui l’a reconduit au bord. On a ben ri de notre Luc Senay!! (et lui aussi, il a bien ri!!). Par la suite, ils devaient faire un genre de course sur le sable, ramper, attraper des tiges de plastique… dans 2 pieds de sable mou. Quelques calories se sont dépensées!!









Caroline était bien inquiète quand ce fut le tour de Florent à aller en mer (trop trop loin pour petit Flo tout maigre…). Mais je lui ai dit : inquiète-toi pas pour Flo, t’as pas vu l’armoire à glace qui l’accompagne pour son épreuve en mer. 300 Lbs de muscles, en habit fluo orange, ça fesse dans le dash, admirez plutôt!!! Elle était tout-à-coup rassurée! Ça lui a même donné le goût de se noyer (juste un peu!).



Voici les photos leurs premières vagues….Une expérience unique, impossible à trouver ailleurs dans le monde. Ce sera comme ça tous les dimanches jusqu’à la fin du voyage. Le Dicky Beach Surf Club ou se tient l’activité est une grosse bâtisse sur le bord de la plage ou on trouve un petit resto et des commodités (genre un bar) pour les parents qui attendent la fin des activités qui durent 3 heures. On devrait recevoir notre carte de membre cette semaine par la poste. Remarquez que la plage est assez grande pour que Marine s’amuse avec nous pendant que les boys se font aller le speedo. J’pense qu’on va avoir du plaisir.

Comme c’est School Holiday pour deux semaines, on a décidé de continuer notre chemin vers Noosa (notre spot préféré). Dimanche soir, nous étions invités à souper chez Kim et Camilla. Nous avons été accueillis comme des rois. Marine a bien joué avec sa « topine » Mia.



Nous avons couché à notre petit hôtel habituel, le Noosa Carrabean. Garçons et filles se sont amusés en masse dans la piscine chauffée. Marine est maintenant capable de mettre sa tête dans l’eau tout en avançant en battant des pieds dans l’eau. Sa monitrice pense qu’elle nagera sans flotteur d’ici les fêtes. Un souci de moins pour l’été prochain à la Québec (comme dirait Marine). Pour la première fois depuis notre arrivée, on a pas été chanceux côté météo car il a plu pas mal pendant notre séjour. On en a profité par se rendre à Mooloolaba (qui signifie en aborigène : Y mouille la bas) afin de visiter Underwater wold.

Vous aurez une idée de l’expérience vécue en visionnant cette courte vidéo



On se reconnecte plus tard

mardi 14 septembre 2010

La phase sofa

Nous entrons dans une phase de notre voyage que nous pourrions appeler «la phase de confort». À la place de s’étourdir avec toutes sortes de sorties, nous profitons du temps dont nous disposons pour s’amuser à la maison et, chose curieuse, les premiers à nous supplier de rester tranquillos à la maison, ce sont les enfants. Ça s’intègre bien dans notre thérapie familiale.
Dans le même ordre d’idée, la semaine passée, notre amie Mary nous a obligés (Caro et moi) a sortir en couple pour la première fois en six mois (estimation conservatrice !). En fait, on sait pus c’est quand la dernière fois qu’on est sortis juste tous les deux. La coquine avait réservé pour nous en ville dans un super resto Italien. Elle s’occupait du gardiennage. On avait les larmes aux yeux en débarquant au resto ou le sommelier nous attendait de pied ferme avec le bottin des vins dans la main. Incapables de faire un choix parmi la quantité ahurissante de cépages, de jambes, de robes et de prix, nous nous sommes laissé guider de verre en verre et de couvert en couvert. Caro s’est laissé tenté par une assiette de pâte maison avec des crevettes cuites juste à point (genre ça fait un petit crounche sec quand tu mords dedans). Pour ma part, j’ai dégusté un genre de risotto avec du parmesan et des champignons (genre qui fait crounche quand tu mords dedans). Ayoye… Nos papilles étaient en transssss…. À 9h, on est revenus chez nous parce qu’à Brisbane, pour le night life du jeudi, on repassera…Comme en Ontario !



Samedi soir, nous avions rendez-vous avec nos amis Franco-Québécois (Manon-Denis et Olivier-Véronique et leurs trois enfants) au Bulimba Memorial Park pour une fin d’après-midi Pétanque-Pastis. Adultes et enfants se sont amusés comme des petits fous dans ce parc magnifique avec comme à l’habitude plein de beaux jeux de parc (maudit qu’ils l’ont l’affaire). Après quelques sandwichs, nous nous sommes assis confortablement devant un immense écran en plein air pour regarder un film sous un ciel étoilé. On se souviendra toute notre vie du film «Cloudy with a chance of meatballs», on avait l’impression que les boulettes de viande nous tombaient réellement sur la tête. Quelle belle expérience et, nous devons l’avouer, ça fait toujours du bien de se bidonner entre Francophones. Pour le commun des Australiens (très conservateurs), on devait avoir l’air d’une gang de fous échappés de Robert Giffard. Pas grave !!



Le lendemain matin, on est allé déjeuner dans West End où on a déniché une librairie dotée d’une terrasse arrière ou on sert à déjeuner. Le genre de place qu’on pensait introuvable mis à part dans le vieux Québec et encore, en cherchant bien. Pour l’occasion, nous avons offert aux garçons la possibilité de leur acheter chacun un livre. Julien prend alors le libraire d’assaut et lui demande conseil pour l’achat d’un document inspirant pour la confection de dessins, genre graffitis (notre gars discute en anglais avec n’importe qui sans aucune gêne). Il a finalement choisi un livre présentant 3000 Tattoos !! J’espère qu’il aura pas envie de le mettre en pratique tu suite ! Pour sa part, Florent, toujours aussi déroutant, arrête son choix sur… un livre de décoration de gâteaux de fêtes !!! Dites-moi SVP, d’où il sort cet enfant ? Il fantasme depuis sur le gâteau de fêtes que maman va lui confectionner en octobre et regrette tous les gâteaux qu’il aurait pu avoir dans le passé. À date, son choix s’est arrêté sur un gâteau en forme de serpent avec des écailles fabriquées au moyen de morceaux de guimauves de couleur. Sur la description c’est écrit : « This cake is not difficult, however it is time consuming ». T’as pas vu le contrat toi !! Heureusement qu’on a du temps !!



En revenant du resto, on croise une gentille fille qui se prépare à quitter sur un scooter avec son petit chien à qui elle a confectionné un habit de cuir. Trop Cute !

L’air doit être sec ici parce que le soir, Caroline et moi avons souvent le gosier sec. Le seul remède que nous avons trouvé à ce mal étrange, c’est un petit verre de vin. Hum hum… D’ailleurs, l’élixir est facile à se procurer. Pour une soixantaine de dollars, tu t’offres avec aisance un six pack de suspension orale, pis pas de la piquette à part ça (on se fait tu assez avoir au Québec avec notre société des alcools).

Une des caractéristiques des Australiens, c’est qu’ils importent très peu de nourriture de l’étranger. Ils produisent leurs denrées alimentaires et mangent du «local». Tu retrouves donc sur les tablettes, des produits différents en fonction des saisons et les autoroutes ne sont pas peuplés de gros truck de marchandises. La viande est vraiment très bonne, le poisson plutôt varié (attention cependant où tu l’achètes) et les fruits de mer malheureusement, hors de prix. D’ailleurs, c’est pas la saison des raisins…Juju et Caro ont des fringales de raisins et en ont acheté quelques fois ces derniers jours : 20 dollars du kilo !! On va prendre juste une petite grappe sivouplai !!

Je peux vous dire une chose cependant, c’est pas un Australien qui a inventé le panier d’épicerie. Caltor ! ça simplement pas de bon sens, vous devriez voir le monde se promener tout croche dans les allées en essayant de contrôler leur panier. Et si, par malheur, il y a moindrement une pente pour te rendre à ta voiture, tu es à peut prêt certain de perdre le contrôle et de faire une sortie de route. Jamais je croirai qu’ils se rendent pas compte qu’un chariot d’épicerie qui va drette, ça existe.

Bon, la semaine prochaine, c’est School Holiday !! Deux semaines de pause avant d’amorcer le quatrième et dernier terme scolaire. Ça commence à sentir les grandes vacances. Pour le congé, on va certainement explorer un peu la Sunshine Coast et ce sera le début des Nippers.

À bientôt

lundi 6 septembre 2010

Le printemps est arrivé !

Plusieurs signes le démontrent, le printemps est à nos portes.

En ville, l’ambiance est à la fête avec le début du Brisbane festival qui s’est ouvert samedi avec un magnifique feu d’artifices (voir photo en ouverture du blog), la température se réchauffe, le kookaburra commence ses simagrées vers 5h30, suivi par le Marinocoucou, et… c’est la fête des pères. Quelle surprise de voir arriver les gars de l’école vendredi avec des cadeaux pour le pilier de la famille, le chef de la meute, le pourvoyeur, le mâle alpha, le Burt Reynolds (référence à François Villeneuve ici)… La fête des Pères… en plein mois de septembre… on se croirait à l’autre bout de la terre.



Pour l’occasion, Caro avait préparé un beau gâteau avec Marine. Wow ! C’est bon de se sentir si important. Frank, Susan et leurs enfants (nos amis Franco-australien) se sont joints à nous pour la soirée traditionnelle du vendredi.



L’arrivée du printemps fut marquée aussi par la fin du soccer pour Florent. C’est triste, car la gang commençait à vraiment bien s’entendre. Une belle équipe, menée par Lizzie, notre entraineuse que vous pouvez apercevoir si heureuse sur la photo. Serait-ce en raison de la main du jeune Santiago qui la tient fermement par le pubis ?



Samedi soir, la ville était véritablement en feux… d’artifices. Avec Mary, nous sommes allés regarder ce spectacle magnifique sur une butte près de chez nous. Le spectacle s’est ouvert par le vol de chasseurs F111 (les stripes que vous voyez en l’air dans la photo en ouverture du blog). Les enfants tripaient pas mal, c’était comme regarder un feu d’artifices mais sans chute ! Pour l’occasion, je me suis gossé un trépied de fortune avec des briques pour prendre moi aussi quelques clichés. Ça parait simple, mais pour prendre des photos nocturnes comme ça, il faut un temps d’exposition de quelques secondes. T’as intérêt à contrôler ton Parkinson. Voici mon plus beau cliché.



C’est le moment de vous faire une petite chronique Florent. Saviez-vous que notre Flo National était une bête de scène ? Miss Kilpatrick, sa professeure d’English Second Language (ESL) a vite dépisté son intérêt et s’en est servi pour son apprentissage de l’anglais. Figurez-vous que depuis plusieurs semaines, Florent fait du Lipsing sur la musique de Lady Gaga. Elle le promène dans les classes comme un animal de cirque (avec quelques autres amis qui font une chorégraphie autour de lui). Florent se pratique le soir dans sa chambre, il est vraiment trop adorable. Lundi après l’école, c’était la soirée « Celebration of Learning » sur le thème Flight night. Tout comme Juju et ses amis l’autre jour, les jeunes de troisième année avaient préparé une pièce musicale. Au menu, ils nous ont présenté des chansons, des chorégraphies et instruits sur le thème de l’aviation et son histoire. Vous auriez dû voir notre Flo. Avant la pièce, nous sommes allés dans sa classe pour admirer les projets de son groupe et leurs accomplissements.



En rentrant à la maison, on remarque une drôle de face de raton laveur sur notre toit. Des grands yeux qui nous observent l’air coupable comme un voleur pris sur le fait. Un possum, genre de lémurien australien. Il descend alors tranquillement du toit pendant que je cherche partout ma foutue caméra, puis prend le large sans que j’ai pu capter le moment. J’ai mis une photo prise sur l’internet pour que vous puissiez identifier la bête. Décidément, on se croirait à l’autre bout du monde.



Bonne fête du Travail