lundi 15 novembre 2010

Sydney (partie 1)

Épisode 1: Terreur à Maincreek

Salut la gang! Nous sommes de retour de notre expédition dans la province de New South Wales et on a bien hâte de vous conter ça! Le problème, c’est que le récit sera trop long pour un seul blogue. La solution à cet heureux problème: faire durer le suspense. Voici donc les prémices du voyage et la première partie de notre Odyssée.

À des fins éducatives, nous avons demandé aux enfants d’écrire un journal de bord retraçant les faits les plus marquants de leur voyage. Entre nous, c’est aussi une source inouïe d’informations pertinentes pour le blogue. Vous aurez droit à des extraits de leurs journaux de bord. Dernière chose, chaque enfant avait un budget de 30$ pour acheter des souvenirs de leurs choix.



Jour 1 : Budget : Florent 30$ Julien : 30$

Départ de Brisbane sur l’autobus de 10h. Papa est comme à l’habitude, le conducteur désigné, maman la copilote solidement épaulée par TomTom notre GPS. Tous les passagers sont présents à l’appel. Ils seront responsables de l’animation. Quand le voyage est plate, ben ils vont s’agacer ce qui fera nécessairement fâcher le personnel de bord et mettra ainsi de l’animation dans le voyage. Les amis étant tous à l’école (autant ceux d’Australie que ceux du Québec), nos passagers sont plutôt enthousiastes de partir à l’aventure. Direction plein sud via la Gold Coast. En cours de route, Florent pose une question pertinente : Pourquoi les gens quand ils meurent, ils sont toujours dans cette position?



Extrait du journal de bord de Julien :

Je vais à Sydney et je suis très excité. C’est difficile de rester dans l’auto pendant trois heures à jouer au DS. C’est aussi très difficile de penser à une place comme Sydney. Soudain, j’ai vu une pancarte écrit «Welcome to New South Wales», c’était cool comme disent les Australiens. Nous étions à Byron Bay.

Byron Bay est un endroit magnifique où nous avons déjà séjourné (voir quelques blogues antérieurs). Comme la dernière fois, nous logeons au Rain Forest Ressort dans un genre de chalet près de la mer avec une piscine, un SPA et autres commodités. Malgré le temps pluvieux, Marine s’est baignée sans arrêt. Le soir venu, après une balade près de la mer, les gars sont tombés dans un état d’hypnose devant l’écran du téléviseur (que voulez-vous, on a pas la TV à Brisbane). Quand soudain, une aventure survient.

Extrait du journal de bord de Florent :

La nuit tombée, moi et Julien étions en train de jouer. Tout à coup! Maman était sortie de la salle de bain avec une crise cardiaque. Elle dit, «il y a une tarentule dans la salle de bain». J’ai pris un journal et l’ai tué. Je suis le héro de maman.



Dans un magasin de souvenir, Florent trouvé un collier. C’est une tête de squelette avec des faux diamants à la place des yeux accrochée à une chaine dorée. Il avait déjà vu le même collier à Noosa, mais on avait refusé la transaction. Par contre maintenant, on a pas le choix d’abdiquer, c’est son argent. -18$, Julien magasine, mais ne trouve rien à son goût.

Jour 2 : Budget : Florent 12$ Julien : 30$

On reprend la route en longeant la côte. Il y a des constructions partout avec seulement une voie qui rencontre. Bizarrement, j’ai l’impression de rouler sur la 132 entre Rivière du loup et Rimouski. Je demande donc à ma co-pilote « Coudon Caro, on est tu ben sur le Pacific Highway ? » Selon notre GPS, il semble que oui, mais c’est bizarre que la route qui relie la plus grosse ville d’Australie avec la troisième plus grosses du pays soit si petite. C’est alors que je doit ralentir à 50 Km/h pour traverser un village (probablement St-Mathieu).

Bonhomme allant (j’me suis toujours demandé si c’était au Bonhomme Carnaval qu’on faisait référence dans cette expression?) (ben non, excuse Luc!! Bon an mal an), on arrive tôt fait à notre destination, Port Macquarie. Cette fois, on couche à l’hôtel. Honnêtement, on s’attendait pas à grand chose de Port Macquarie, on allait là parce que c’était situé à mi-chemin. L’hôtel, le Rydges, est localisé au bord de l’eau devant une immense anse peuplée de bateaux. Superbe. Malheureusement, y mouille, alors on reste à l’hôtel et profite du confort et de quelques éclaircies pour se baigner dans la belle piscine chauffée et dans le SPA. Marine adore. Le soir, les enfants se font un camp avec les coussins de la chambre.



Jour 3 : Budget : Florent 12$ Julien : 30$

Encore nuageux, mais la pluie a cessée. Nous prenons la direction de Sydney. Avant d’y arriver cependant, nous avions planifié un petit détour en campagne dans la vallée de Hunter réputée pour ses vignobles. Pour le logement, nous avions réservé une cabine dans ce que nous pensions être un genre de site de camping dans ce que nous pensions être, le village de Maincreek.



Pour s’y rendre, on roule sur une route d’asphalte maganée jusqu’à ce que le GPS nous indique un chemin de gravel. Docile, on suit notre guide à travers collines et pâturages. Soudain, on aperçoit des silhouettes «pas rapport» dans le champ. Des dromadaires qui broutent paisiblement. Caltor! Qu’est-ce qui font icitt?? Des Bédouins égarés sûrement.


On reprend le chemin de garnotte à travers des montagnes de plus en plus abruptes et sans âmes qui vivent pour aboutir jusqu’à un pont condamné…. plus de route. On essai d’appeler au camping, pas de signal de cellulaire. Que faire? On rvire de bord jusqu’à la route asphaltée pis on se rend au plus sacrant à une petite bourgade appelée Stroud. Les enfants sont écœurés et commence à être tannant. La madame du dépanneur a deux chicots dans la bouche qui lui servent de palettes (j’pense pas qu’il y a de dentiste ni de denturologiste à Stroud). Elle n’a jamais entendu parler de Maincreek. Elle n’a pas non plus de ligne téléphonique. Elle nous suggère d’appeler au téléphone public près de son commerce. On achète trois sacs de chips à la madame édentée pour calmer nos passagers devenus trop bruyants. Pendant que Caro appelle, un couple sympathique nous offre de l’aide pour retrouver notre chemin (y sont vraiment gentils les Australiens). Le gars me dit que ça fait 20 ans qu’il habite la région et qu’il n’a jamais entendu parler de Maincreek. Il regarde sur son livre Michelin avec plein de cartes, pas de Maincreek. Il consulte son GPS, hum bizarre, on dirait que ça n'existe pas. C’est là que je commence à chercher les caméras de surprise sur prise. MAINCREEK ?????



Finalement, le responsable du site nous donne les indications. Maincreek est à 15 Km passé le village de Dungog (enfin quelque chose de visible sur une map de l’Australie). Pour s’y rendre, on se fait barrer la route par des vaches, on roule dans la garnotte, la bouette, la bouse pis on rencontre des Kangourous à l’état sauvage. Heureusement, le paysage est magnifique.



En rentrant dans le bois, on est accueillis par une pancarte de bienvenue.



Sur le site, il n’y a pas de campeur, juste deux énormes camps en bois en pleine nature. WOW! En tant que Daniel Boone de l’équipe, je dirige les opérations : Mingo l’indien (julien) à la hache pour fendre le bois, Israel (Florent) au dépaquetage de l’auto et surtout à la recherche de son Nintendo DS qu’il croit avoir oublié à l’Hôtel (il pleur) et Rébéca (Caro) à la cuisine.

Ce fut vraiment une belle surprise de se retrouver comme ça en plein bois. De chauffer un petit foyer le soir et le matin. D’admirer les kangourous curieux qui rodent autour du chalet.



Extrait du journal de bord de Julien (Mingo):

On a roulé 3 à 4 heures pour arriver à cette belle place. On a vu des vaches, des chevaux, des dromadaires, des bœufs et des moutons. On est arrêté dans une station-service. J’ai mangé des chips et bu du Coke. Quand on est arrivé au chalet, j’ai couru pour choisir ma chambre en premier et j’ai mangé le souper.

Dans le prochain épisode, la famille Slomo visite la campagne, boit du vin et se rend à Sydney. À la semaine prochaine…. (la dernière fois que j’ai donné la réplique de Edouard Carpentier, il est mort le lendemain alors je me retiens cette fois car qui sait, on pourrait perdre Maurice «Mad Dog» Vachon).

5 commentaires:

  1. MON DIEU...Par où commencer. il y a beaucoup trop d'informations dans ce blogue...J'ai la tête qui veut exploser. La première chose: comme vous êtes beaux! Je ne sais pas pourquoi mais il me semble que vous êtes plus beaux qu'à Québec!!! Imaginez quand je vais aller rester dans mon village natal dans les îles Fidji et ayant comme vêtement qu'une simple écorce de pruche sur les josolos!
    Encore une fois, les commentaires de Florent! Beau Flo! Ils ne meurent pas toujours de cette manière! En fait, tu n'as qu'à suivre le contour blanc qui indique la position (il peut y en avoir dans l'eau, sur un arbre, debout, assis sur une chaise...Il y a en même dans les airs, comme Mike Brent qui est sauté du 12e étage). Alors les morts ne sont pas toujours en étoile à l'horizontal.
    Bravo Florent pour avoir écraser la bibitte!!Pauvre Rébéca! Comme tu dois travailler fort sur toi pour te maitriser...Je capoterais!! Vraiment! Et le pire, c'est que tu es sorti de la salle de bain AVEC une crise cardiaque en plus!
    Maincreek...Je sais pas...Le nom me fais penser à un film d'horreur. Il y avait pas un film Terreur à Maincreek? Et ton histoire avec des chameaux, rien sur les maps, la bonne femmes édentée, les chips avariés...Soyez prudents! Pas certaine que tu étais près de Rimouski moi.....Bon, je vais lire l'autre chronique!
    martout!

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  2. YéH! Un blog! Quel plaisir de vous lire, de vous voir et surtout, quelle bonne idée d'avoir demandé aux enfants d'écrire un journal de bord. C'est vraiment agréable de les lire, eux aussi. Florent, tu dois effectivement être le Héro de ta maman et je suis bien contente de savoir qu'elle peut compter sur la présence d'un "vrai homme" lors d'une attaque de tarantule (non mais, c'est vraiment dégueulasse, ca donne des frissons dans le dos...pis c'est pas un serpent!!! Imaginez!!!)En tout cas, je vais lire ça à Amandine qui sera très fìère de "son Florent"!

    Merci pour les belles photos, les commentaires, on se pouvait plus vraiment d'attendre. Mais c'est une bonne idée d'y aller par chronique hebdomadaire, ça fait durée le plaisir!

    Bonne semaine, en attendant de vous raconter à notre tour les détails croustillants de nos trois dernières semaines... (on s'ennuie pas beaucoup ces jours-ci, croyez moi) devant un bon verre de vin (pour nous) et un café chaud (pour vous)! On vous aime!

    Elise et la gang
    xxxxx

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  3. Les histoires de bibites sont aussi drôles décrites par Florent que par François! J'ai hate de lire la suite!

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  4. Le highway 1 entre Adelaide et Perth etait majoritairement en terre (meme pas de la gravelle) quand on y etait.

    Marc Lavoie

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  5. Tabarnouche que c'est plaisant de vous lire,j'ai hâte de voir et de lire la suite du budget,à date Florent vient de commencer son voyage et je pense qu'il va tomber sur la marge de crédit bien vite,Julien lui il est comme son grand papa "Réjean" mais c'est capotant de voir les photos et la belle poupounne de "Prostitué de grand chemin" belle amour "Caro chante lui ma chanson préférée " UN corps de Pemme" aie je vais faire d'autres commentaires plus tard je dois quitter.

    Bye je vous aime

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